Lorsqu’il était adolescent, Francis Offermans n’avait pas d’affinité avec le volley. «À l’époque, j’étais plutôt porté sur le football ou le judo, se souvient-il. Lorsque, avec quelques amis, ils ont planché sur l’opportunité de créer un club, son choix s’est d’ailleurs porté sur le basket. «Mais le volley a eu le dessus, à 3 voix contre 2.» Le Baulersois a fait contre mauvaise fortune bon cœur et s’est impliqué avec enthousiasme dans cette nouvelle structure. À tel point qu’il a fini par y consacrer sa vie. Quarante ans plus tard, Francis Offermans et le BW Nivelles Volley sont devenus indissociables. Après sa carrière de joueur, il a embrassé toutes les fonctions possibles et imaginables au sein du club. «Je m’étais toujours dit que lorsque j’arrêterais de jouer, je stopperais tout court. Parce que je n’avais pas envie de continuer à assumer les tâches administratives, l’intendance, etc. Finalement, j’ai tout de même continué. Je consacre une dizaine d’heures par jour au BW Nivelles et à ses activités annexes. Les seules périodes un peu plus calmes, c’est entre début décembre et fin janvier.» Forcément, ce sacerdoce nécessite d’énormes concessions. «J’ai dû renoncer à beaucoup de choses, admet-il. Même mon mariage a failli en faire les frais. À trois reprises, j’ai repoussé la proposition de ma compagne. La 4e fut heureusement la bonne. J’ai la chance que mon épouse, Martine, soit très compréhensive